FRANCE ECOLOGIE

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EDITO

Isabelle JACONO
Présidente de France Ecologie

Depuis plus de 25 ans, les relations entre les écologistes et le monde économique ont évolué de la méfiance (voire hostilité des débuts) à une phase de débat ouvert dans un contexte qui a  vu aussi le développement de filières économiques performantes liées à l’écologie.

 Pourtant, persistent encore des préjugés à l’ encontre de l’écologie, toujours vue par certains comme une menace pour le développement économique.

 Il faut reconnaître que les deux grands ennemis de l'écologie  ont été trop souvent le déni ou le   catastrophisme .

Aujourd'hui, la crise aura au moins eu la vertu de  relancer le débat sur la définition même du développement et du progrès en matière économique, et ainsi  de pointer les effets pervers de bon nombre de mécanismes économiques actuels, ou montrer toute la diversité des initiatives et filières de « l’économie verte » .

France Ecologie n'a jamais été convaincue que le libre-marché pouvait  accoucher naturellement et sans régulation externe, d’une société solidaire, respectueuse de l’environnement et génératrice de nouveaux emplois de qualité.

Les constats que l’on peut actuellement tirer de l’observation de ces dernières crises engendrées par une économie mondiale globalisée et libéralisée, dont l’objectif principal consiste à maximiser le taux de profit, nous confortent dans cette analyse.

Jamais, les impasses du système actuel n’ont en effet été aussi criantes : fracture sociale dans les nations riches et dénuement total dans les pays les moins favorisés, tensions internationales, crises financières à répétition et d’ampleur toujours plus grande, dérèglements climatiques, pollutions en tous genres, épuisement des ressources......

C'est pourquoi il devient urgent de passer d’une économie de marché à une économie de projets , des projets qui placeront la France sur la voie d’un développement durable. Notre volonté est ainsi de construire une alternative pragmatique et crédible au mode de croissance actuel. Dans cette optique, nous affirmons que l’écologie est une nécessité pour l’économie .

Le développement durable n’est pas une contrainte nouvelle pour les entreprises, mais une opportunité pour l’activité et pour l’emploi, et un impératif pour éviter demain, des coûts bien plus élevés.

Le développement durable n’est pas non plus une contrainte pour les consommateurs mais une source d’économies et une source de bien-être améliorant  l’état de notre environnement et donc de notre santé.

La crise économique globale démontre aujourd’hui , que l’Etat - dont le rôle a été réduit depuis plusieurs années - a une responsabilité essentielle à exercer comme acteur de marché, stimulateur et régulateur. Il s’agit donc pour nous, d’orienter le marché et si nécessaire  de l ’encadrer plutôt que de subir ses diktats. Nous refusons donc que l’économique s’installe au-dessus ou à la place du politique.

Le développement économique, même dans une économie globalisée, doit se retrouver dans le champ du débat politique car, c’est à la société tout entière de forger un destin valable pour tous et d’être au service du développement durable et du bien être de la société.

 

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Laurianne d'Este
Vice -présidente de France Ecologie
 

La fin annoncée d'Home sapiens sapiens
Ed Ellebore-Sang de la Terre
Coll. La pensée Ecologique
 
     
 C’est un véritable cri d’alarme que nous lance Lauriane d’Este en établissant un état des lieux des désastres écologiques occasionnés par notre civilisation.
Le constat est sévère et il demande des solutions radicales : il s’agit d’un nécessaire et indispensable changement de société. C’est une vraie révolution de nos moeurs, de nos idées, de nos pensées, de nos attitudes qui nous est proposée et c’est seulement à ce prix que nous réussirons à nous sauver.
À une époque où les thèmes écologiques sont mis en avant, cette prise de conscience salutaire nous permet d’avoir une vision claire de notre avenir. Loin d’être pessimiste, cet ouvrage est avant tout lucide et ne peut que nous inciter à réagir et à devenir acteur de notre avenir, c’est en cela qu’il nous paraît encore plus indispensable.


LAURIANE D’ESTE
Professeur des universités, agrégée, docteur ès lettres, habilitée à la direction de la recherche, elle a enseigné en France et aux États-Unis. Elle est l’auteur de nombreux articles et ouvrages dans le domaine de l’art et de la philosophie de l’art. Engagée depuis longtemps dans le combat associatif, elle est vice-présidente de FRANCE ECOLOGIE et également administratrice de la Société nationale de protection de la nature (SNPN). Elle a été pendant six ans vice-présidente de la Société protectrice des animaux (SPA),

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Laurianne d'Este
Vice -présidente de France Ecologie
 

Professeur des universités, agrégée, Docteur ès lettres, elle a enseigné en France et aux Etats Unis. Elle est l'auteur de nombreux articles  et ouvrages. Engagée dans le combat associatif, elle est aujourd'hui vice-présidente de FRANCE ECOLOGIE et de la SPA, elle est également administrateur de la SNPN ( Société Nationale de Protection de la Naure). Lauriane d'Este milite pour la défense de la nature et de la biodiversité ainsi que pour la défense des animaux. Elle a publié en 2002 La pPlanète Hypothéquée aux Editions de l'Harmattan.

La Condition Animale
Plaidoyer pour un statut de l'animal
Ed Sang de la Terre
Coll. La pensée Ecologique

juin 2006


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FRANCE ECOLOGIE - PACA
Premier colloque national grand public de santé environnementale liée à la mer
Lauréat
 " coup de coeur " de la Fondation Nicolas Hulot
 

Colloque “mer, environnement et santé” à Cassis  


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Dominique Julien Labruyère
Vice président de France Ecologie

Dominique Julien Labruyere fréquente la haute vallée de Chevreuse depuis sa plus tendre enfance.
Soucieux de la protéger il participe aux premiers combats pour éviter qu'elle ne se transforme en une banlieue urbaine. Il est l'un des principaux artisaans de la création du Parc Naturel Régional de la Haute Vallée de Chevreuse.
Conseiller régional écologiste en 1992, il aida à la création de deux autres Parcs naturels régionaux en  Ile de France, le Vexin et le Gâtinais
Il nous livre sa vision, sous forme romancée, de l'histoire de la protection de la Haute Vallée de Chevreuse  Au delà de l'histoire  proprement dite, il nous entraine dans une réflexion plus large sur la protection des espaces naturels aux portes de la capitale.
Actuellement, il poursuit son action pour une meilleure prise en compte de l'écologie  au sein du mon de politique comme Président délégué de France Ecologie.

Vertcoeur
Ed Chemin de Trave


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FRANCE ECOLOGIE - Pays de Loire
le 6 mai 2006: colloque "emploi - environnement

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FRANCE ECOLOGIE - Poitou Charente
Le 11 mars 2006  - Colloque Energies renouvelable

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8 janvier 2010 5 08 /01 /janvier /2010 16:45


Les épisodes climatiques extrêmes (ouragans, canicules, inondations, sécheresses) pourraient devenir de plus en plus fréquents au cours des prochaines décennies. Les États devraient se préparer aux effets du changement climatique, désormais saisi comme inéluctable .
Mais sommes nous véritablement conscients que  ce dernier frappe les plus vulnérables dans les pays les plus fragiles ? Mesure-t-on à quel point les catastrophes dites «naturelles» sont d'abord des désastres sociaux ? Philippe Lévêque, directeur de Care France, souligne que "promouvoir le développement dans le respect de la nature est une conditions indispensable de tous ses projets humanitaires...."

Sur le thème "Ecologie et Humanitaire"
FRANCE ECOLOGIE  et  CARE

se retrouveront à Toulouse le 4 février 2010


1 mai 2009 5 01 /05 /mai /2009 14:58

Le vice-président de FRANCE ECOLOGIE,  Dominique Julien Labruyere, fondateur du premier parc naturel ( vallée de chevreuse ) et spécialiste des espaces protégées naturels, a conduit une mission d'étude  sur la gouvernance locale des aires protégées et des espaces dédiés à la conservation de la biodiversité en France. Cette mission, confiée par la Secrétaire d' Etat à l' Ecologie,  s'adresse à l'ensemble des parcs et réserves en y incluant le littoral et les parcs marins. Un rapport intermédiaire  a été présenté en mars 2008 afin que certains éléments puissent être incorporés dans la loi Grenelle. le rapport final a été présenté  début 2009.  Lire ce rapport

7 février 2009 6 07 /02 /février /2009 13:50

Le nouveau marché des agrocarburants ne doit pas devenir un piège pour les agriculteurs : France Ecologie souhaite une surveillance environnementale particulière des agrocarburants
Dans un premier temps, le développement de cette filière a un impact positif pour les agriculteurs français en élargissant les possibilités de débouchés de leur production, en relevant quelque peu les prix des matières premières agricoles et en créant des emplois dans les installations de transformation .

Toutefois, l’absence totale de balises environnementales pour les cultures énergétiques pourrait rapidement mener à un désastre social et écologique de grande ampleur, tout particulièrement dans les pays les plus pauvres. La dégradation forte de l’environnement et de la biodiversité à cause des cultures énergétiques destinées à alimenter nos voitures très consommatrices (culture pour huile de palme à la place des forêts primaires en Indonésie par exemple) est déjà une réalité dans certains pays. De plus, des troubles sociaux sont récemment apparus dans les régions les plus pauvres du Mexique à cause de l’augmentation de 40 à 100% du prix de la tortilla qui rend le maïs inabordable pour l’alimentation de ces populations locales. Le risque d’une intensification encore plus grande des cultures et le recours à des cultures OGM est aussi à craindre.
France Ecologie  tient donc à rappeler que le rôle premier de l’agriculture est avant toute autre chose de nourrir les populations locales et que les cultures énergétiques ne peuvent se faire au détriment de cette mission essentielle. Il est donc indispensable que le développement des agrocarburants soit encadré de règles environnementales et sociales précises et transparentes pour éviter les dérives qui apparaissent déjà, alors même que l’on n’utilise encore que très peu de carburants renouvelables à ce jour. France Ecologie  plaide également pour le soutien à la recherche développement des carburants renouvelables de la seconde génération, plus efficients et moins dépendants des cultures énergétiques que les agrocarburants actuels.

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22 mars 2007 4 22 /03 /mars /2007 12:18

A l’ initiative de France Ecologie,  déterminée à promouvoir un véritable débat sur les OGM , et sollicitée par les associations et ONG impliquées dans cette réflexion, une réunion de concertation et de travail sur le thème des OGM et plus particulièrement sur la mise en place d'un  moratoire, s’est tenue à l’Elysée avec Raphaël ALOMAR,  Conseiller à l' Agriculture et la ruralité, et Bruno BENSASSON, Conseiller pour l'environnement, les transports, et l'industrie auprès du Président de la République .

Avec Isabelle JACONO, présidente de France Ecologie, étaient présents  Guy Kastler Nature et Progrès  et Pdt de Semences Paysannes, Arnaud Apotheker Greenpeace, Olivier Keller  Secrétaire national   de la Confédération paysanne, Bertrand Bergès Coordination rurale, Pdt de Bio Aquitaine, Frederic Jacquemart FNE et CGB, Gerard Liepskind  InfoOGM

A la suite des propos exprimant les craintes et les questions soulevées par la reconduction éventuelle du moratoire concernant la mise en culture du maïs OGM Mon 810 , les deux conseillers ont confirmé que le texte du projet de loi répondait à toutes ces préoccupations fondamentales comme la coexistence des cultures, la responsabilité sous ses différents aspects....
Néanmoins, a été réaffirmée par Guy kastler - porte parole des présents - les diverses inquiétudes posées par le maïs transgénique MON 863, autorisé pour l'alimentation animale et humaine, pouvanr présenter de sérieux risques pour la santé humaine( étude scientifique publiée dans la revue Archives of Environmental Contamination and Toxicology du 13 mars ).  Par ailleurs, GK a démontré à nouveau tout l'intérêt économique de voir perdurer une agriculture de qualité française, dans un environnement mondial qui le permettra de moins en moins. Bertrand Bergès a évoqué  également les inquiétudes des agriculteurs "bio".

La mise en place d'un moratoire a donc été à nouveau sollicitée. Les deux conseillers du Président ont pris note de tous ces points, qu'ils transmettront au Président de la République.

 

 

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1 février 2007 4 01 /02 /février /2007 08:27

Bon début d'année : enfin une loi sur l'eau !!

Après huit années de débats l’adoption d'une loi sur l’eau et les milieux aquatiques,  a ete publiée au JO du 31 dec 2006 ici

Bonnes nouvelles 
dans le dossier difficile des économies d'énergie dans le logement

1. Création des labels HPE et THPE, encore plus ambitieux que les précédents par rapport à la RT, et préparation d'un label type "PassivHaus"...plus d'infos ici

2. La mesure relative a l'intégration d'une quantité de bois minimale dans la construction, mesure attendue depuis 10 ans (loi LURE de 96) et mise en sommeil entre 1997 et 2002, a été réactivée et est en vigueur depuis le 1er juin 2006

Installations classées: du nouveau ...et du bon !

- les 670 établissements " SEVESO seuil haut " (à hauts risques)  tous inspectés par l'inspection des installations classées :  170 établissements obligés à mettre en place en 2005, à la demande de l’inspection, des programmes d’amélioration de la sécurité
- opération " coup de poing " réalisée en juin et juillet 2005 par l'inspection dans 135 dépôts de produits pyrotechniques (notamment feux d'artifice) : plusieurs faiblesses révélées en matière de sécurité (46 PV dressés)
- Dans le cadre du plan de lutte contre la légionellose, l'inspection a identifié 13 500 tours aéro-réfrigérantes dans 7 500 installations de refroidissement qui ont donné lieu à environ 2 000 inspections : différentes mesures prises
plus d'infos ici et ici

Effet de serre : le Facteur 4 rend sa copie ...

Le groupe de travail sur le thème de la " Division par quatre des émissions de gaz à effet de serre de la France à l'horizon 2050 ", objectif inscrit dans le Plan climat et dans la loi de programme du 13 juillet 2005 fixant les orientations de la politique énergétique rend sa copie et ses recommandations.
Plus d'infos sur www.industrie.gouv.fr/energie/facteur4.htm

La commission , Natura 2000 et la France !

le 3 juillet la Commission européenne engage de nouvelles procédures d'infraction au droit communautaire de l'environnement. Elle annonce qu'elle lance des procédures contentieuses à l'encontre de treize Etats membres pour violation de la directive " Oiseaux ", et contre huit autres Etats membres pour mise en œuvre insuffisante de la directive " Habitats "
Non seulement la France ne figure pas dans cette liste mais, au contraire, le communiqué souligne les efforts français pour proposer ou élargir les sites protégés au titre des directives suscitées

17 janvier 2007 3 17 /01 /janvier /2007 15:29
Isabelle JACONO
Présidente

a le plaisir de vous  inviter

le jeudi 15 février 2007, à 17 Heures
au Cercle de la Mer
bateau ancré Port de Suffren,  quai sous la Tour Eiffel
Nelly OLIN
Ministre de l'Ecologie et du Développement Durable

en toute vérité
                -  Bilan de dix-huit mois d'actions au sein du Gouvernement
                -  Demain ?
  
R S V P :
France Ecologie
Tel / fax : 01 46 26 41 97
9 janvier 2007 2 09 /01 /janvier /2007 13:09

Une réunion de travail sur la gestion des déchets s’est tenue à l’Elysée le 21 septembre, sur l’initiative de FRANCE-ECOLOGIE, avec Stéphane DUPRE la TOUR, Conseiller industrie, environnement et transports auprès du Président de la République. Cette réunion avait pour but de dresser un bilan des mesures et pratiques actuelles en matière de déchets ménagers, des défis à relever en matière de prévention et des nouvelles orientations/actualisations proposées par la directive cadre européenne.

Avec Isabelle JACONO, présidente de FRANCE-ECOLOGIE, et Dominique JULIEN LABRUYERE président délégué de FRANCE-ECOLOGIE,  étaient présents Philippe BODARD conseiller général, vice-président de la CA d’Angers, administrateur au Conseil National des Déchets, Bruno GENTY en charge du dossier à France Nature Environnement, Jean CAMBILLARD en charge du dossier à Que Choisir, Florence COURAUD directrice du CNIID, Frédéric JACQUEMARD de la FRAPNA, Bernard HERODIN directeur d’ECO EMBALLAGES, Jean-Marc VAN DE KERKHOVE directeur SITA Ile de France, et Claude CHAMPREDON directeur de recherche à l’INRA, délégué (déchets) FRANCE-ECOLOGIE.

Les principaux points évoqués ont été :

- Les volontés individuelles et collectives actrices dans la minimisation des déchets résiduels ménagers

L'exemple de la Belgique permet de comprendre combien les volontés individuelles et collectives peuvent être conjointement déterminantes pour favoriser la minimisation des déchets résiduels ménagers, même si ces actions ne coïncident pas toujours pour l'instant avec la logique de fabrication industrielle.

- Le citoyen au cœur de la problématique des déchets, transparence et démarche participative

Les participants ont évoqué à de nombreuses reprises l’exemple du succès de la réduction du nombre de sacs de caisse afin de bien démontrer que le citoyen était capable d’actions éco-citoyennes lorsqu’il y était incité. En effet, sous l’impulsion de la Loi d’Orientation Agricole 2006 visant à interdire les sacs de caisse non biodégradables sur le territoire français à partir du 1er janvier 2010, les distributeurs suppriment peu à peu ces sacs. Ainsi, si dans certains cas, quelques résistances de consommateurs existent, près de 90% approuvent ce dispositif,  près de 70% « jouant le jeu ».

- Leviers incitatifs et financiers, effets pervers, difficultés d’application : un financement à revoir

FNE a évoqué la nécessité de mettre en place des leviers financiers incitatifs, en apportant des modifications au dispositif prévu fin 2004 pour la redevance proportionnellement à la quantité réelle de déchets produits: tel serait l’objectif en France de cette redevance incitative qui a été mise en place dans une quinzaine de communes françaises avec des résultats probants.
Des études menées à l'étranger (Belgique, Allemagne ou Suisse) et en France montrent que la quantité d’ordures ménagères résiduelles baisse de 15 à 50 %, au profit des quantités de déchets recyclables.
Cependant, la redevance ne solutionne pas tout.
Le compteur de déchets (pesée embarquée, titrage) est un moyen intéressant de contrôler les quantités, mais ne peut se substituer à une véritable politique. La pesée peut s’avérer être un moyen contre-productif voire contre-pédagogique favorisant parfois des comportements « tricheurs », même si ces derniers demeurent très marginaux et on tendance à s’estomper dans la durée.
Autre effet pervers : le tri, toujours préférable à l’incinération ou l’enfouissement, ne doit pas pour autant favorise une augmentation permanente des tonnages de résidus triés, car le tri a un coût pour l’environnement et pour les finances publiques.
Il a été évoqué, par ailleurs, l’aspect particulier d’une telle mesure sur le plan politique et social. 
En effet, le passage de la taxe à la redevance incitative relèverait d’un courage politique fort de la part des élus: la redevance, rendant le prix de la gestion des déchets visible par l'usager, devra réclamer beaucoup d’explications de la part des collectivités qui devrant être claires envers leurs contribuables sur la réalité des coûts et leurs motivations.
C’est pourquoi, il serait opportun que l’Etat puisse assumer lui-même cette responsabilité par la loi comme cela a été fait en Irlande. Le conseiller de l’Elysée a rappelé que le futur projet de loi de finances pourrait permettre  de modifier le dispositif actuel en rendant la REOM plus attractive pour les élus locaux détenant la compétence.

- Agir en amont, au niveau de la production des déchets

Le débat a porté sur la « réduction à la source ». Si la redevance incitative consitue un outil intéressant pour responsabiliser le consommateur, il importe de responsabiliser également les producteurs. Il existe un besoin fondamental de législation et de réglementation au niveau de la production des déchets sur le principe du « pollueur- payeur», dans une logique de responsabilisation du producteur de déchets. 
Il a été rappelé que la directive européenne à venir fixait de nouveaux objectifs en matière de  prévention des déchets (obligation de plans de prévention dans le projet de directive Cadre présenté début 2006 par la Commission), de taux de recyclage.

Deux lois de finances 2006 devant être votées d’ici la fin de l’année, le conseiller de l’Elysée s’est dit prêt à recevoir des propositions qui pourraient être mises en œuvre au plus vite.

1ere proposition: dans la perspective d’une redevance incitative, pouvoir compléter les produits de la redevance par un recours à un budget annexe permettrait de dissocier l’ensemble des coûts. Le principe de la redevance prendrait en compte également les déchets triés mais en les facturant, à quantité égale, à un moindre coût.

2ème proposition: la notion d ’éco-conception – facteur important dans la réduction des déchets à la source – doit être valorisée et promue, comme le recommande l’ADEME. il sera donc nécessaire de lancer en septembre 2007 un grand débat national comme en 1975 et 1992, afin de responsabiliser, par la loi, les producteurs de déchets.

3ème proposition: un enjeu futur alarmant concerne la pénurie à venir des exutoires, due à l’obligation réglementaire pour les départements de traiter au niveau local en limitant les transferts de déchets. Le tri permet de laisser de moindres quantités à l’enfouissement. Pour autant, l’attention a été attirée sur le fait qu’il faut proposer des alternatives à l’incinération et à l’enfouissement, et convaincre collectivités et associations d’installer des centres de méthanisation et de compostage . Cependant le compost issu d’OM brutes n’étant souvent pas actuellement de qualité suffisante, il devra être fait en « mélange », ce processus ne dispensant pas de filière de traitement en aval. Dans cet objectif, doit être poursuivi le développement de la recherche et de l’innovation technologique.

4ème proposition: un consensus a été établi autour de deux objectifs complémentaires : 1) la nécessité d’étendre la compensation offerte aux collectivités qui accueillent des usines d’incinération, aux usines de méthanisation et aux centres de tri, avec des plafonds de taxation adaptés. Le CNIID, qui a soumis ce projet, doit faire parvenir une proposition détaillée au conseiller de l’Elysée en précisant l’article de loi à changer. 2) la mise en place en parallèle d’une subvention pour les communes qui limitent leurs déchets résiduels non recyclés, pour agir en amont.

Pour conclure, il a été rappelé qu’il existe des possibilités de poursuites pénales en matière d’environnement depuis août 2005 et qu’un Office central de répression placé auprès de la gendarmerie nationale a été créé en 2004. Le cadre réglementaire et pénal est donc tout à fait opérationnel mais il peut encore - bien sûr- être amélioré.

 

12 septembre 2006 2 12 /09 /septembre /2006 10:38

 

Fin janvier , à l'occasion de la loi sur les Parcs nationaux, France Ecologie organisait à l'Elysée une réunion de travail qui avait pour objectif d'examiner les derniers points pouvant encore présenter quelques risques pour l'avenir et la préservation des parcs nationaux .
Bien sûr le parc de Guyane faisait partie de ces préoccupations. Aujourd'hui , France Ecologie se réjouit que ce Parc soit sur la bonne voie

"Le parc national de Guyane va enfin voir le jour
Caroline de Malet .
Publié le 06 septembre 2006 LE FIGARO

Le projet prend en compte la spécificité des coutumes des Amérindiens, mais ne résout pas le problème de l'orpaillage.
 
DEPUIS quinze ans que l'idée d'un parc national en Guyane a été lancée au sommet de la Terre à Rio, personne n'osait encore y croire. Pourtant, le projet de Parc amazonien de Guyane, rejeté en 1998 par les élus guyanais avant d'être relancé en 2003, est sur le point de voir le jour.
 
A partir du 20 septembre, il va être soumis à enquête publique pendant un mois, en vue de sa création à la fin de l'année ou au plus tard début 2007. Couvrant une surface de 3,39 millions d'hectares, soit plus du tiers de la Guyane, ce parc «ne s'arrête pas à une simple volonté de protéger le milieu, précise le projet. Il (...) propose une politique de développement adaptée au Sud».
 
En dépit de trois années de concertation sur le sujet, les Guyanais risquent de manifester leur déception par rapport à ce qui leur apparaît comme une occasion ratée de régler le problème de l'orpaillage illégal, qui mine le territoire et ses habitants. «Une fois de plus, l'Etat a joué contre l'environnement et la population guyanaise», lance Benoît Chauvin, délégué outre-mer de Cap 21, le parti de Corinne Lepage. En premier lieu, parce que l'emplacement du parc, au sud d'une ligne coupant la Guyane d'ouest en est, n'est pas jugé le plus opportun par tous : ni par les biologistes, qui jugent la biodiversité plus menacée au nord, ni par ceux qui rêvent d'un écotourisme guyanais, le nord étant plus facile d'accès.
 
Concentrations anormales de mercure
 
Deuxième crainte : «C'est perdu pour les Amérindiens !», redoute Brigitte Wyngaarde, chef coutumier amérindien du village de Balaté, sur le littoral, au nord, à la frontière du Surinam. Car la création du parc national devrait de facto abroger l'arrêté de 1970, qui interdit la libre circulation dans la zone sud de la Guyane, soumise actuellement à autorisation spéciale. «L'accès sera libre pour développer le tourisme et les Amérindiens vont se faire berner», explique-t-elle. Car les revendications territoriales des Indiens d'Amazonie n'ont guère été calmées par le décret de 1987 qui leur confère seulement un droit d'usage sur leurs terres. «Ce parc est une façon pour la France de régler le problème des Amérindiens. On leur promet du développement, mais il n'y aura aucune retombée pour eux. Surtout, n'étant pas propriétaires de leurs terres, ils ne seront pas en mesure de négocier la gestion de l'espace», lance Brigitte Wyngaarde.
 
De nombreux aménagements ont été prévus pour respecter le mode de vie des Amérindiens mais la décision d'autoriser ou non l'orpaillage, qui mine leur vie quotidienne et leur santé, dépendra du bon vouloir de chacune des communes figurant dans le périmètre du parc amazonien. Car conformément au schéma défini par la loi, la zone protégée ne concerne que ce qu'on appelle le «coeur» du parc, soit les deux tiers environ de sa superficie. Ici, point d'activité commerciale, qu'il s'agisse d'exploitation forestière ou minière, même si les activités de subsistance telles que la chasse et la pêche devraient y rester autorisées. Le reste, «zone de libre adhésion», regroupe le périmètre des immenses communes (Maripasoula est la plus grande de France en superficie) qui en font partie. «Chacune d'elles déterminera seule les activités qu'elle juge compatibles avec le respect de l'environnement, précise René-Claude Minidoque, de la Mission pour la création du parc de la Guyane. Nous allons insister sur l'orpaillage «propre».
 
Mais si les Amérindiens de Camopi, à l'est, sont opposés à l'exploitation de l'or jaune, les Noirs marrons de Maripasoula le pratiquent clandestinement à l'extrême ouest, ainsi que des Brésiliens au coeur de la forêt. En attendant, les dégâts sont là, comme l'ont montré plusieurs études de l'Institut de veille sanitaire. Si l'on en croit une étude réalisée par Solidarité Guyane dans trois villages amérindiens du Haut-Maroni à partir de prélèvements de cheveux, les concentrations moyennes de mercure, qui se font principalement par la consommation d'eau des fleuves pollués et de poissons, continuent d'augmenter. En septembre 2005, elles atteignaient 13,1 microgrammes par gramme de cheveu en moyenne, avec des maximales atteignant 25,82 g/g, alors que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) fixe la limite à 10. Certains enfants ont des taux de contamination dix fois supérieurs à la moyenne mondiale.
 
Le parc amazonien de Guyane serait-il passé à côté de sa mission ? «L'orpaillage clandestin relève de la compétence du ministère de l'Intérieur. La centaine d'agents du parc aura un rôle de police administrative, préventive, mais sans répression», répond René-Claude Minidoque. «L'orpaillage est un autre sujet et le ministère de l'Intérieur a, depuis trois ans, renforcé les moyens de lutte contre ces activités illégales, notamment en mettant en place une collaboration entre l'armée et la police», souligne-t-on dans l'entourage de la ministre de l'Ecologie. Peut-être ne faut-il tout simplement pas trop attendre d'un tel projet environnemental, qui n'a pas vocation à régler tous les problèmes de police et de sécurité sanitaire. C'est là que réside toute l'ambiguïté d'un tel parc, sur lequel deux conceptions radicalement différentes de développement durable s'affrontent depuis le début."

 Par ailleurs il est interessant delire ce communiqué

16 juin 2006 5 16 /06 /juin /2006 13:31

 

En cette période de débat - à l'assemblée nationale - sur notre politique énergétique, laissons enfin l'optimisme prendre le pas sur le pessimisme de mise !

Aujourd’hui nous pouvons nous réjouir des avancées faites par notre pays : en effet, contrairement à ce qui est trop souvent dit, la France tire très bien partie de ses atouts environnementaux dans les domaines de l’écologie et du développement durable. Notre pays est maintenant en situation de devenir un leader européen voire mondial en écologie appliquée.
 
Réjouissons nous de voir la France première en Europe pour la production d’énergie renouvelable, devant la Suède et l'Allemagne, grâce à une bonne utilisation de ses importantes ressources hydroélectriques, également première  en Europe pour sa production d’énergie primaire renouvelable d’origine thermique, premier producteur de "bois énergie", grâce à ses immenses  forêts, ainsi que deuxième  producteur en Europe de biocarburants .

Réjouissons nous de voir le réseau des 1750 sites Natura 2000, destiné à protéger les écosystèmes les plus riches, arriver à son achèvement  malgré le retard considérable qui était le sien en 2001 nous exposant, alors, à une condamnation de l’Europe .
 
Réjouissons nous d’un « savoir faire » français unanimement et internationalement reconnu dans le traitement de l’eau et le recyclage des déchets . Ceci pour la grande satisfaction de nos concitoyens qui plébiscitent, lors d'un récent sondage,  la qualité de leur eau à un coût modéré (  environ 2,7€ le m3 en France contre 3€ dans les pays voisins) .

Mais avant tout, rappelons nous que la Charte de l’environnement, adoptée en 2004, grave dans le marbre de la Constitution des principes essentiels comme le droit à un environnement protégé  ne portant pas atteinte à la santé.

Certes, il reste encore du chemin à parcourir, mais sachons reconnaître ces réalités qui nous permettront de poursuivre dans les meilleures conditions les nécessaires et nouveaux progrès à venir. Ces avancées écologiques, qui en l’espace de quelques années, nous ont fait passer d’un immobilisme inquiétant induit par des postures idéologiques nous ouvrent la voie permettant de gagner la future bataille du développement durable.

C'est pourquoi, nos parlementaires doivent toujours avoir à l'esprit, qu'en fonction des décisions prises à l'issue de leurs débats, ils donneront ou non à la France la possibilité de mieux maitriser les grands défis actuels concernant notre vie et celle de la planète.

29 mai 2006 1 29 /05 /mai /2006 17:15

A l’ initiative de France Ecologie,  déterminée à promouvoir des actions concrètes et efficaces en faveur de l'environnement, une réunion de travail sur le thème des nuisances aériennes  s’est tenue à l’Elysée avec Stéphane DUPRÉ LA TOUR, Conseiller pour l'écologie, les transports, l’aménagement du territoire et l'industrie du Président de la République
 
Avec Isabelle JACONO , présidente de France Ecologie et Dominique JULlEN LABRUYERE , président délégué de France Ecologie, étaient présents le Docteur Simone NÉROME, présidente de l’UFCNA (Union Française Contre les Nuisances des Aéronefs), Odile SALOMÉ et Chantal DEMANDER , présidente et vice-présidente du CCNAAT (Collectif Contre les Nuisances Aériennes de l’Agglomération Toulousaine) , Pierre CABARÉ, vice-président et délégué régional pour Midi-Pyrénées de  FRANCE ECOLOGIE, Dominique LEMOINE, président de CEE (C.Environnement.Economie) et Philippe STRAUSS, représentant la Mission Bruit du Ministère de l’Ecologie (CIDB).
 
Monsieur DUPRÉ LA TOUR a reconnu d’entrée les méfaits du bruit des avions sur la santé (déjà bien documenté dans le Plan Santé Environnement demandé par le Président de la République en 2003) en affirmant que l’on n’est pas ici dans l’application du principe de précaution mais bien d’une nécessaire prévention (article3 de la Charte de l'Environnement) . Il a constaté à l’aide des documents présentés la dégradation des conditions de vie des riverains et a proposé des pistes de travail, demandant à FRANCE ECOLOGIE l’élaboration de projets précis.
 
L'insuffisance des moyens de l'aide à l'insonorisation, a été exposée . La nécessité d'une modification du mode de calcul de la taxe sur le bruit des avions pourrait être envisagée,  dans l'objectif d'une meilleure répartition nationale, en fonction d'une analyse juridique à mener, soit à travers une des prochaines lois de finances soit par un texte réglementaire.
 
Le Collectif a porté à la connaissance de Monsieur DUPRÉ LA TOUR les pratiques en cours concernant les PEB où des maires poursuivent l’urbanisation sous des couloirs aériens en contradiction avec l’esprit de la loi . Le Conseiller s’en est vivement étonné .
 
Concernant un éventuel nouvel aéroport en Midi-Pyrénées, le Conseiller a réentendu l’annonce formulée le Préfet de région, à savoir que les collectivités territoriales  devaient donner leur avis avant l’été sur la réservation de terrains pour accueillir à terme une nouvelle plate-forme, soulignant que celle-ci ne pourrait être crédible qu’assortie d’engagements fermes de réalisation.
 
La création d’un Observatoire du Bruit des Avions, portée par l’UFCNA et le CCNAAT, chargé d’alerter les pouvoirs publics en cas de dépassement des seuils fixés par l’OMS et le Ministère de la Santé, a suscité l’intérêt du Conseiller . Cet organisme, ne doit pas se contenter d'observer,  mais doit s'interpréter comme une agence chargée d’élaborer un véritable plan d’actions pour réduire au maximum ces nuisances, avec une obligation de résultat.
Le Conseiller s'est demandé s'il ne fallait pas la concevoir comme une extension des pouvoirs de l’ACNUSA (Autorité de Contrôle des Nuisances Aéroportuaires).
 
Enfin, le Docteur NÉROME a exposé la démarche initiée par les riverains de Roissy, ADVOCNAR, qui  intente actuellement une procédure contre l’Etat sur les vols de nuit, dont les effets sont une véritable catastrophe sanitaire.
 
Monsieur DUPRÉ LA TOUR s'est dit  prêt à travailler à l’élaboration d’une série de mesures destinées à améliorer le sort des 500 000 personnes de l’Hexagone touchées dans leur santé par le bruit des avions.